Le laboratoire vétérinaire départemental
de la Nièvre.
par Christian Bordas
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de la Nièvre.
par Christian Bordas
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Son existence résulte également de l'article 215 du code rural instituant le service départemental des épizooties. Il se développa surtout à partir des années soixante.
1. Le contexte.
1.1 Élevage et Forêt.
C'est un département rural peu industrialisé. Nevers, la préfecture, compte environ 50.000 habitants. Le cheptel principal est constitué de plus de 350.000 bovins charolais élevés dans d’immenses pâtures et rentrés uniquement pour la période hivernale. Cette race très rustique est dite « race accordéon » puisqu'elle s'adapte également aux successions de pléthores et disettes, mais sans échapper à quelques difficultés de vêlage hivernal. Certains éleveurs sélectionneurs nivernais sont des habitués des grands prix et exportent régulièrement leurs produits. Un troupeau ovin de plus de 50.000 têtes est le plus souvent élevé séparément. La forêt d'une grande superficie tient une place importante dans l'économie locale. C'est majoritairement une grande chênaie pouvant rivaliser avec celle de Tronçais toute voisine. Dès l'apparition de la rage vulpine en France et sa progression vers le centre il était évident qu'elle pouvait constituer un réservoir conséquent pour la Bourgogne.
1.2 Les acteurs entre 1965 et 1998.
1.2.1 Les éleveurs furent remarquablement encadrés par des organismes professionnels agricoles tel le groupement de défense sanitaire dirigé par Alain Blandin qui devint également le président national dans les années quatre-vingt. L'établissement départemental d'élevage apporta également un soutien efficace et constant.
1.2.2 Les vétérinaires. Après une extrême tension entre les vétérinaires sanitaires et le D.S.V Le Hyaric et son départ en 1965, ils se rangèrent franchement derrière les D.S.V successifs : Jean Christophe, Georges Billardon et Gilles Portejoie.
Ils furent secondés à partir de 1970 par des adjoints vétérinaires administratifs : François Gerster, Jean-Paul Teyssèdre et Pierre Dellamagiore. La longue période d'activité de Georges Billardon coïncida avec l'émergence des groupements techniques vétérinaires dont les praticiens locaux (Sollogoub, Bernard) occupèrent des fonctions nationales.
1.2.3 L'équipe du laboratoire. A partir de 1970 le directeur toujours adjoint mais libéré des tâches représentatives, avec l'aide de son personnel peut se consacrer entièrement au fonctionnement du laboratoire en participant à la mise en place des actions sanitaires et des analyses nécessaires à leurs réalisations.
L'ensemble de ces participants a su oublier ses divergences pour travailler dans un souci de complémentarité et de saine émulation bénéfique pour l'élevage départemental.
1.2.4 Les autres usagers. Progressivement, avec l'évolution des activités hors santé animale, se sont ajoutés à l'administration, les collectivités locales, les agences, les industriels, les commerçants et artisans, les chasseurs ... et à des titres divers et parfois très inattendus tous les particuliers.
2. Le personnel technique.
2.1 De la D.S.V. Certains techniciens ont participé aux enquêtes sur le terrain organisées par le labo.
2.2. Du laboratoire. Avant les années soixante, un laborantin dirigé par le D.S.V. effectuait des tâches basiques. En 1964 fut recruté Olivier Turquand en qualité de vétérinaire-biologiste directeur du laboratoire et adjoint au D.S.V.. Trois laborantins et une secrétaire complétaient l'effectif. Après une formation M.S.H.V. et un concours, je prenais sa suite en 1965. La suppression du labo des services agricoles entraîna l'arrivée d'un ingénieur.
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1.1 Élevage et Forêt.
C'est un département rural peu industrialisé. Nevers, la préfecture, compte environ 50.000 habitants. Le cheptel principal est constitué de plus de 350.000 bovins charolais élevés dans d’immenses pâtures et rentrés uniquement pour la période hivernale. Cette race très rustique est dite « race accordéon » puisqu'elle s'adapte également aux successions de pléthores et disettes, mais sans échapper à quelques difficultés de vêlage hivernal. Certains éleveurs sélectionneurs nivernais sont des habitués des grands prix et exportent régulièrement leurs produits. Un troupeau ovin de plus de 50.000 têtes est le plus souvent élevé séparément. La forêt d'une grande superficie tient une place importante dans l'économie locale. C'est majoritairement une grande chênaie pouvant rivaliser avec celle de Tronçais toute voisine. Dès l'apparition de la rage vulpine en France et sa progression vers le centre il était évident qu'elle pouvait constituer un réservoir conséquent pour la Bourgogne.
1.2 Les acteurs entre 1965 et 1998.
1.2.1 Les éleveurs furent remarquablement encadrés par des organismes professionnels agricoles tel le groupement de défense sanitaire dirigé par Alain Blandin qui devint également le président national dans les années quatre-vingt. L'établissement départemental d'élevage apporta également un soutien efficace et constant.
1.2.2 Les vétérinaires. Après une extrême tension entre les vétérinaires sanitaires et le D.S.V Le Hyaric et son départ en 1965, ils se rangèrent franchement derrière les D.S.V successifs : Jean Christophe, Georges Billardon et Gilles Portejoie.
Ils furent secondés à partir de 1970 par des adjoints vétérinaires administratifs : François Gerster, Jean-Paul Teyssèdre et Pierre Dellamagiore. La longue période d'activité de Georges Billardon coïncida avec l'émergence des groupements techniques vétérinaires dont les praticiens locaux (Sollogoub, Bernard) occupèrent des fonctions nationales.
1.2.3 L'équipe du laboratoire. A partir de 1970 le directeur toujours adjoint mais libéré des tâches représentatives, avec l'aide de son personnel peut se consacrer entièrement au fonctionnement du laboratoire en participant à la mise en place des actions sanitaires et des analyses nécessaires à leurs réalisations.
L'ensemble de ces participants a su oublier ses divergences pour travailler dans un souci de complémentarité et de saine émulation bénéfique pour l'élevage départemental.
1.2.4 Les autres usagers. Progressivement, avec l'évolution des activités hors santé animale, se sont ajoutés à l'administration, les collectivités locales, les agences, les industriels, les commerçants et artisans, les chasseurs ... et à des titres divers et parfois très inattendus tous les particuliers.
2. Le personnel technique.
2.1 De la D.S.V. Certains techniciens ont participé aux enquêtes sur le terrain organisées par le labo.
2.2. Du laboratoire. Avant les années soixante, un laborantin dirigé par le D.S.V. effectuait des tâches basiques. En 1964 fut recruté Olivier Turquand en qualité de vétérinaire-biologiste directeur du laboratoire et adjoint au D.S.V.. Trois laborantins et une secrétaire complétaient l'effectif. Après une formation M.S.H.V. et un concours, je prenais sa suite en 1965. La suppression du labo des services agricoles entraîna l'arrivée d'un ingénieur.
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