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L'efficacité de cette activité santé animale a dépendu largement des stages mis en place par les labos nationaux et les écoles vétos. En plus des techniques diffusées ils ont rendu possible les rapports homologues bien utiles dans nos tâches quotidiennes. Le labo a participé également à des enquêtes nationales (Réseau SAGIR, réseau Salmonelles) ou plus ponctuelles avec l'I.N.S.E.R.M . Cette diversité a pu générer une dizaine de publications.
4.2. L'hydrologie. En 1974, les analyses d'eaux usées, prélevées par les agents du S.A.T.E.S.E. et en 1984 celles des eaux de consommation et de loisirs, gérées par la D.D.A.S.S., sont confiées au labo. Ce secteur va connaître un essor considérable et apportera rapidement le tiers des recettes.
4.3. L’hygiène alimentaire. Aux prélèvements officiels initiaux de viandes des abattoirs et de lait cru livré sur Nevers s’ajoutèrent progressivement ceux des professionnels concernés par la fabrication, la transformation ou la vente de produits alimentaires d'origine animale. La mise en place des autocontrôles accentua cette évolution avec l'aide efficace du L.C.H.A.
Parallèlement à cet accroissement, dans les années 90, se sont développées de nouvelles techniques dans un contexte de politique qualité nécessitant une conformité des locaux associés à une fiabilité des résultats confirmés par des essais nationaux inter-labos indispensables à l'obtention des accréditations devenues vitales.
A mon départ, en 1998, le L.V.D. devint L.D.A.C., le conseil s'ajoutant aux analyses. Françoise Colocci responsable depuis une quinzaine d'années du secteur hydrologie, en devint alors chef de service. Ultérieurement, notre consœur Chantal Audeval vint la seconder. Aux activités précédentes s'ajoutèrent les analyses de l'air, des eaux de surfaces, la filière équine et des techniques de pointe (chromatographie gazeuse et liquide, spectrométries, biologie moléculaire avec P.C.R...). Mais surtout, émergent les activités de conseil par un personnel qualifié dans l'expertise. Ainsi des formations au labo ou sur sites sont proposées en hydrologie, en hygiène alimentaire et même en nutrition. Une dizaine d’accréditations COFRAC correspondant aux agréments des ministères de l'agriculture, de la santé et de l'environnement sont les garants de la qualité de ses prestations.
5. Le budget.
Le département a assumé seul la mise à disposition du local initial, puis la construction et l'extension du bâtiment actuel. Le ministère de l'agriculture a fourni le gros matériel pour la prophylaxie de la brucellose (M1, M2 et étuves) ainsi que quatre agents de labo. Par la suite, il a participé à des achats ponctuels de matériels et aux différentes formations. Le budget était établi jusqu'en 1991 avec le D.S.V. seul interlocuteur du département. La qualité de l'entente entre ce dernier et le directeur du labo rendait cette opération facile et efficace. Ainsi les rapports concernant le labo ont toujours été acceptés par le Conseil Général. Par la suite ce budget sera discuté avec l'administration départementale avant sa présentation à l'Assemblée. Les analyses, gratuites au début, sont devenues payantes mais n'ont représenté pendant longtemps qu'une participation modique au coût réel de l'analyse, surtout en santé animale. En 1998 l'équilibre n'était pas complètement atteint. Les nouvelles activités plus rémunératrices y ont remédié. Mais il s'agit d'une situation précaire sous la dépendance de réponses aux appels d'offre nécessitant une grande réactivité et peut-être une entente inter-départementale délicate à réaliser.
6. Conclusion.
L'évolution des 20 dernières années a été conséquente et en adéquation avec les besoins des usagers et les impératifs financiers du département. Manifestement la partie santé animale n'est plus prédominante et son rôle de sentinelle même modeste remis en cause alors que les échanges mondiaux d'animaux d’élevage et de compagnie accroissent les risques de zoonoses et d'anthropozoonoses.
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ADRLVD