INTERACTIVITES avec les Animaux
Si vous voulez enrichir votre vie culturale, lancez-vous dans ......l’aviculture pastorale…
Le poulailler à roulettes de Jacques
Si vous aussi, rêvez de 2 poules heureuses dans votre jardin,
Jacques est prêt à vous faire partager son Brevet maison....
Si vous aussi, rêvez de 2 poules heureuses dans votre jardin,
Jacques est prêt à vous faire partager son Brevet maison....
Qui apprivoise Qui ?
Cocotte charmeuse
J’étais là, tranquille, en train de traire les brebis ; les bêtes sont toutes là, confiantes, attendant leur tour, peut-être un peu pour les granulés de luzerne que je leur donne, mais pas seulement, car certaines n’y touchent pas, préférant savourer cet instant en ruminant .
Et pour moi aussi, c’est un moment agréable, de calme et d’harmonie, j’imagine qu’à ce moment je fais partie du troupeau, que je me fonds dans lui et les bêtes ne me voient plus « homme »,
tellement qu’ainsi, pendant une traite, un corbeau, pourtant si méfiant d’habitude est venu se poser à 3 mètres de moi : il ne m’avait pas distingué du troupeau.
Ce jour-là, c’est une poule qui s’approcha, en racontant je ne sais quoi à je ne sais qui ; ça leur arrive parfois aux poules de parler toutes seules !
Et elle voit la gamelle, pleine de granulés ! ça lui en coupe son « Côt Côt » ;
Personne autour ? coup d’œil à droite, coup d’œil à gauche, non ! elle ne me distingue pas en train de traire, à 1 mètre, je fais partie du troupeau.
Côôt : la voie est libre, allons-y, et avidement elle se met à picorer,
bien sûr, je lui allonge une gifle exprès un peu courte : côt côt côt côt côt côt ! ! affolée, panique, mais d’où il sort celui-là : (je traduis parce que tout le monde ne comprend peut-être pas la langue poule) .
Et elle voit la gamelle, pleine de granulés ! ça lui en coupe son « Côt Côt » ;
Personne autour ? coup d’œil à droite, coup d’œil à gauche, non ! elle ne me distingue pas en train de traire, à 1 mètre, je fais partie du troupeau.
Côôt : la voie est libre, allons-y, et avidement elle se met à picorer,
bien sûr, je lui allonge une gifle exprès un peu courte : côt côt côt côt côt côt ! ! affolée, panique, mais d’où il sort celui-là : (je traduis parce que tout le monde ne comprend peut-être pas la langue poule) .
Il lui faut bien quelques minutes pour se remettre de ses émotions !
Mais une fois oubliées, le gourmandise reprend le dessus : Côhôt ?
Comment faire ? elle tourne, retourne, examine et croit découvrir une manœuvre efficace : elle rampe derrière une planche, la tête cachée certes, mais les pattes avancent peu à peu en dessous, avec précaution et s’approche tel un sioux sur le sentier de la guerre, silencieusement ;
et arrivée à la gamelle elle se jette dessus. Las ! ma main arrive en même temps : c’est raté !
Demi-tour et pas de course affolée : COAAAA ! Comment m’a-t’il vu ?
Et ça tourne dans sa tête, c’est pas sympa quand même !
Ça monte : comment peut-on être aussi mesquin ?
Et ça monte encore : c’est un monstre, quoi, comme si j’en voulais à sa vie, à ce tyran, il pourrait bien m’en laisser un peu.
Et je vais lui montrer , Môa, que je ne crains pas les individus de son espèce : elle redresse la tête, l’œil grand ouvert, je dirai même qu’elle fronce les sourcils et elle avance, sûre d’elle, impressionnante, agressive tout droit vers la gamelle, et l’attaque tout de go !
Cette fois ma gifle l’a frôlée, bien que son numéro de bluff m’amuse ; sa colère est vite retombée, car elle a bien vu que ça ne marchait pas : Troisième échec !
Déçue, mais tout de même, elle ne peut pas s’éloigner et continue de tourner autour.
Et puis, tout d’un coup, elle change : ce n’est plus à la gamelle qu’elle s’intéresse, mais à moi..
elle s’avance vers moi, fait semblant de s’occuper, tout près de moi, à gratter le fumier « Côôt côôôt » de confiance..
« Bonjour, ça va ?, il fait beau hein ! "
Elle penche un peu la tête de coté, se fait plus petite, cligne des yeux :
" Regarde comme je suis belle, mignonne ; toi aussi tu es gentil, tu ne vas pas me chasser , Dis ? "
Et moi, je ris doucement de ce numéro de charme,
elle s’enhardit : « je t’aime bien tu sais ! »
je n’irai pas jusqu’à dire qu’elle sourit de toutes ses dents, mais presque !
Et puis elle s’approche, elle ose, toujours en caquetant avec tendresse, les yeux mi-clos, et elle va picorer dans la gamelle !
Stupéfait par ce numéro de charme :
elle picore tranquillement ...
je me suis fait avoir par une poule !
J P Lamberet
Le Macinaggio (Corse) 1980
Mais une fois oubliées, le gourmandise reprend le dessus : Côhôt ?
Comment faire ? elle tourne, retourne, examine et croit découvrir une manœuvre efficace : elle rampe derrière une planche, la tête cachée certes, mais les pattes avancent peu à peu en dessous, avec précaution et s’approche tel un sioux sur le sentier de la guerre, silencieusement ;
et arrivée à la gamelle elle se jette dessus. Las ! ma main arrive en même temps : c’est raté !
Demi-tour et pas de course affolée : COAAAA ! Comment m’a-t’il vu ?
Et ça tourne dans sa tête, c’est pas sympa quand même !
Ça monte : comment peut-on être aussi mesquin ?
Et ça monte encore : c’est un monstre, quoi, comme si j’en voulais à sa vie, à ce tyran, il pourrait bien m’en laisser un peu.
Et je vais lui montrer , Môa, que je ne crains pas les individus de son espèce : elle redresse la tête, l’œil grand ouvert, je dirai même qu’elle fronce les sourcils et elle avance, sûre d’elle, impressionnante, agressive tout droit vers la gamelle, et l’attaque tout de go !
Cette fois ma gifle l’a frôlée, bien que son numéro de bluff m’amuse ; sa colère est vite retombée, car elle a bien vu que ça ne marchait pas : Troisième échec !
Déçue, mais tout de même, elle ne peut pas s’éloigner et continue de tourner autour.
Et puis, tout d’un coup, elle change : ce n’est plus à la gamelle qu’elle s’intéresse, mais à moi..
elle s’avance vers moi, fait semblant de s’occuper, tout près de moi, à gratter le fumier « Côôt côôôt » de confiance..
« Bonjour, ça va ?, il fait beau hein ! "
Elle penche un peu la tête de coté, se fait plus petite, cligne des yeux :
" Regarde comme je suis belle, mignonne ; toi aussi tu es gentil, tu ne vas pas me chasser , Dis ? "
Et moi, je ris doucement de ce numéro de charme,
elle s’enhardit : « je t’aime bien tu sais ! »
je n’irai pas jusqu’à dire qu’elle sourit de toutes ses dents, mais presque !
Et puis elle s’approche, elle ose, toujours en caquetant avec tendresse, les yeux mi-clos, et elle va picorer dans la gamelle !
Stupéfait par ce numéro de charme :
elle picore tranquillement ...
je me suis fait avoir par une poule !
J P Lamberet
Le Macinaggio (Corse) 1980
Vous aussi, faîtes nous partager vos histoires des "soi-disant" bêtes ..!!
