Il y a une vie, après la vie professionnelle
C’est un témoignage important que nous vous livrons aujourd’hui par ces lignes.
Il émane de plusieurs personnes qui ne se sont pas concertées pour l’écrire et peut se résumer ainsi :
Pendant l’activité professionnelle, nous avons tous affronté les mêmes difficultés, rencontré les mêmes impossibilités, essuyé quelquefois la même mauvaise foi et déploré les mêmes insuffisances et nous poursuivions les mêmes objectifs.
Les vocations de notre jeunesse ont du composer avec les réalités pratiques, quelquefois bassement matérielles mais, globalement les satisfactions que nous avons retirées de notre profession nous ont bien payés de nos efforts et de nos sacrifices.
Voilà, j’espère, l’analyse que vous ferez de votre cursus professionnel lorsqu’il faudra que vous laissiez la place à un jeune. C’est un instant clef (ou charnière) de la vie de tout un chacun et il est important de bien vivre ce changement de décors. La transition que ça implique peut créer, parait-il, des situations de vide ou de manque pour certains.
Pourtant, la solution existe et elle est en vous.
Quand le travail n’est pas considéré comme un asservissement pénible et dégradant (et c’est tout de même notre situation dans la plupart des cas), il n’y a pas de raison de couper brutalement les liens qui nous unissaient à nos préoccupations professionnelles et à nos collègues de travail.
Il est même instructif (eh oui, on apprend à tout âge !) de considérer sous ce nouvel angle de vue les préoccupations qui étaient nôtres peu avant. C’est aussi néanmoins le moment, avec cette nouvelle tranche de vie, de ressortir de ses tiroirs ou des placards tous les centres d’intérêt que nous avions dû mettre en léthargie depuis des années.
Pour découvrir ce que deviennent vos anciens homologues et quels sont leurs nouvelles activités ou leurs violons d’Ingres, rejoignez-les dans l’association créée en 1993 par Claude Bru (celui-là-même qui avait été à l’origine de l’Adilva en 1963, avec d’autres collègues).
L'Association des Directeurs et Cadres Retraités des Laboratoires d’Analyses de Service Public (ADRLVD) est donc le prolongement logique et naturel de l’ADILVA.
Un bulletin semestriel assure la liaison entre les membres et relate nos activités communes ; il n’oublie pas ceux qui ne peuvent plus se déplacer ; un nouveau site internet va prendre le relai et multiplier les échanges au-delà de la tradition du papier.
Renseignez-vous et contactez-nous :
http://adrlvd.free.fr ou par courriel : adrlvd(arobase)free.fr
ou par courrier postal classique : Secrétariat ADRLVD
chez J. Rivière, 87 rue Terres Blanches, 77000 Vaux le Pénil
ou N. Pons 17C rue Jules Ferry 25000 Besançon